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 [BG] Le Luneux, érudit en cavale.

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Le Luneux
Mousse
Le Luneux


Nombre de messages : 3
Date d'inscription : 07/12/2009

[BG] Le Luneux, érudit en cavale. Empty
MessageSujet: [BG] Le Luneux, érudit en cavale.   [BG] Le Luneux, érudit en cavale. EmptyMar 8 Déc - 4:01

[voici mon BG, encore en construction, pour le petit Suppo. n'hésitez pas à faire des remarques, critiques ou autres observations. je m'excuse d'avance pour les fautes d'orthographe qui ne manqueront pas de s'y être glissées, et la longueur du premier pavé. Ce n'est qu'un début Smile Enjoy! ]


Cela fait bien longtemps que je n'ai plus de foyer, plus de maison, plus d'attaches. Ho bien sur, bien des choses me retiennent sur cette terre, et je ne suis pas prèt de la quitter, mais plus de choses encore m'attachent à la mer, aux embruns salés, au vent dans les voiles, aux mouettes et sternes qui virevoltent en un ballet gracieux, accompagnant le navire dans sa course contre les vagues. Bien des aventures déja vécues sur une plage, des amourettes, des beuveries mémorables, des partages de butins, des condamnations, trop de souvenirs pour tous les citer, mais je pense néanmoins qu'une petite explication s'impose, afin d'expliquer comment je suis arrivé sur ce navire.

Je suis né dans une famille de drapiers Amaknéens. Des braves gens, doté d'un capital confortable et d'une jolie réputation. Des gens biens en tout sens je suppose. étant le fils cadet, et n'ayant donc aucun droit sur le commerce de mon paternel, ce dernier décida de me destiner au monde des lettres et des prières. J'étais destiné à vivre enfermé dans une bibliothèque sombre ou l'odeur du parchemin et l'ombre omniprésente rendait impossible tout espoir de chaleur ou de contact humain. Je suis entré la bas sur le coup de mes 6 ans, commençant un apprentissage classique, apprenant à lire, à écrire, à calculer. Les livres m'ont ouvert les yeux sur les merveilles que contenait le monde. Et moi qui étais destiné à connaître ces merveilles seulement à travers des ouvrages racornis et usés par les nombreuses mains qui les ont maniés. Ma passion dévorante pour les livres attira l'attention d'un des frères supérieurs, qui prenait en charge les novices. Cet homme, le frère Bernard était un savant distrait et enthousiaste, qui avait une énergie étrange ... mais qui semblait toujours trop maigre pour sa robe. Il avait cette drole de lueur, mi malicieuse mi triste dans le regard, un détail insignifiant qui ne correspondait à aucun des autres frères. Le frère Bernard me prit sous son aile, et m'introduisit de temps en temps dans une autre bibliothèque, ou je pouvais choisir d'emprunter des ouvrages de théologie, de philosophie ou de sciences. Il essaya, sans grand succès je le crains, de m'initier à l'art de la réthorique, à celui de la pensée abstraite, et d'autres exercices cérébraux. Cette période d'apprentissage était la plus belle période de mon enfance. Jusqu'a ce que le malheur ne frappe le frère Bernard sous la forme d'une fièvre inconnue. Il tomba malade et déclinait rapidement, et me donna des tâches étranges à remplir pendant la semaine que dura sa maladie. Parmi celles ci je devais aller chercher une petite boite ordinaire de dans une cache dans le plancher de sa cellule, et en faire l'inventaire complet. Il me demanda ensuite d'emporter cette boite loin de lui, sans que personne ne la voie, et de l'ouvrir une fois qu'il aurait trépassé seulement. Il me fit également promettre de ne rien dire de nos discussions qui me paraissaient pourtant bien innocentes, ni de ce qu'il m'avait enseigné sur l'art de la cartographie. Après sa mort je me distançais fort de mes camarades, et des frères de l'ordre en général. C'est de cette période de deuil que je tiens mon surnom, le luneux, qui signifie distrait, lunatique, voire carrément fou. Je passais mes journées devant des ouvrages sans les voir, sans tourner la moindre page, le visage blème et le regard fixe toute la journée. Et la nuit mon esprit s'activait, j'échafaudais des plans de fuite, il fallait que je sorte d'ici. C'était la dernière volonté de Frère Bernard, qui craignait pour ma vie. Il m'avait confié trois petits livres, écrits par une personne se faisant appeler "Stern", avec une couverture illustrée de manière différente à chaque fois. La première couverture montrait un oiseau frèle faire une acrobatie, une sardine dans le bec. Le second livre affichait la proue d'un bateau, fier navire aux voiles carrées, et à la figure de proue laissant peu de place à l'imagination. le troisième ouvrage s'ouvrait sur la représentation d'une constellation, celle d'Orion pour autant que je me souviens de mes cours d'astrologie. Un soir, après le couvre feu je parvins à m'éclipser dans un tonneau ayant contenu du cidre pour le doyen, et je m'en alla comme ça, dans une charette à bras, vers un village inconnu, dont je ne garde qu'un vague souvenir. J'étais libre, mais je ne savais ou aller ... La liberté et l'angoisse. Je n'avais jamais été effleuré par le fait que le monde puisse être trop grand pour le jeune adolescent que j'étais. Depuis bien des choses ont changées. Mais ça, c'est une autre histoire.


Je n'avais à cette époque ni monnaie ni métier pour en obtenir. profitant du fait d'être "verticalement désavantagé" et épais comme un ligne de pêche pour chaparder ce dont j'avais besoin pour me nourrir, et me vétir, au moins le minimum quoi. Je me baladais ainsi dans la campagne, dans le plus beaux des étés, insouciant et plutôt satisfait de moi-même, je ne m'étais fait attrapper que deux fois pour vol, et je m'étais éclipsé sans trop de mal par quelques beaux mensonges et un petit tour de passe passe. C'était un bon temps. Puis l'été a avancé, et les pluies ont commencés à s'abattre sur la région. N'ayant jamais été un fanatique de l'eau ( et encore moins de l'eau froide ... ) je devais me trouver un abris, et vite. Et je ne pouvais plus me permettre de me faire remarquer, ce qui réduisait mes moyens de subsistances. Il me fallait un emploi, si possible un boulot pas trop chiant, bien payé et dans un endroit chauffé!.
Ouais mais non, j'ai juste trouvé un boulot d'apprenti auprès d'un vieux chirurgien, souvent ivre, toujours de méchante humeur, rond comme la lune les belles nuits, et avec un caractère de murène pas heureuse. Ce gros tas se déplaçait en se dandidant, faisant un bruit de charpentier avec son pilon de bois sur le plancher pourri de sa " salle de consultation" consultation, bien sur. Je connais peu de gens qui seraient allés voir le doc' si ils avaient un autre choix. Toujours est il que j'ai appris quelques trucs là bas, pendant la saison pisseuse, la saison poudreuse.
Mais qu'est ce que j'étais content de lui claquer la porte au nez les beaux jours revenus!
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